Départs
Dans le soir quand un avion trace
Funambule, un trait de mille feux
Mon soupir plonge jusqu’aux enfeux
Où l’on rend hommage à qui trépasse.
Quels départs ferais-tu avec moi ?
Un voyage, un rêve inoubliable ?
Comme un vieux roman pas publiable
Qu’un enfant lirait avec émoi.
Quand la nuit recouvrira la terre
Les mots doux des adieux aux partants
Ont brûlé, calligrammes, arts, temps
Revenu d’un monde qui s’altère.
Détails
Reprise enrichie des deux premiers vers d’un poème de la quatrième saison