Equinoxe de printemps

Voici proche, un jalon, l’équinoxe,

Au vivant ce donneur de signal,

On l’oublie et c’est un paradoxe

Quand solstice est compère ivrognal.


Le soleil de ses photons me gifle,

Est-ce lui qui détiendrait l’éon ?

Dans l’espace entends-tu ce qui siffle,

Vent primaire à chaque astre péon !


Me voici, le printemps me contemple

Quand son souffle embrasse l’univers,

L’équilibre enflammera le temple

Révéré de chacun de mes vers.