L'arbre du Ténéré

Tout seul et vénéré

Il semblait impossible

Qu’on le prenne pour cible,

L’arbre du Ténéré.


Plus d’ombre qui balance,

Il n’est plus rien autour,

Disparu sans retour

A l’oiseau qui s’élance.


Sans obstacle inconnu,

Immense et minérale

Douleur du vent qui râle

Sur le rocher à nu.


Et comme l’âme humaine

Qui frémit en dernier

Le temps pousse à renier

L’absence qui malmène.

Détails

Petite vidéo choc qui m’a inspiré ce poème