Maturité

Même si quelques-uns sont morts

C’est le destin d’écosystèmes,

Les arbres n’ont pas de remords

Et chaque année ils se ressèment.


Vers l’infini puis au-delà

Nous sommes faibles, malhabiles,

Comme branches en entrelac

Le temps nous brise, trop fragiles.


Voici, pirate sabordé

L’automne, il jaunit puis rougeoie ;

Mature, un coeur ose aborder

Sa seconde jeunesse en joie.