Mi-été
Comme un éclat mineur
Brûle le temps qui presse,
L’été se fait chineur
De pastels en détresse.
Comme peine mugit
La saison conspuée
D’une ombre s’assagit
Quand change la nuée.
Comme on vénère et craint
Le maître, c’est l’automne
Chasseur d’un coup de rein
De l’été qui s’étonne.
Comme une alacrité
Soudain troublée et pieuse,
Saisons à parité :
Laquelle est plus rieuse ?