Mon père et moi

C’était toi jeune et beau,

Présence lumineuse,

La crinière corbeau,

Bouche toujours rieuse.


L’automne, boniment !

Même si change ovale

Sans regret coeur aimant

Comme fane pétale.


La vie est un mesclun,

Lueur d’été vacille,

Un absolu déclin

Quand fauche la faucille.


Souviens-toi, beaux discours,

Quelque rêve utopique ;

Jeunesse n’a plus cours,

Mises-tu trèfle ou pique ?

Détails

J’ai atteint l’âge que mon père avait quand j’étais adolescente…