Belle volage

Que j’ai de l’embrasser la formidable envie,

Mordre sa lèvre fine en intime rebond,

Et mon cœur s’abandonne en un amour profond

Lorsque je la contemple et je la vois en vie.


Elle est belle et le sait pour jouer des amants,

Incapable d’éteindre une flamme volage,

Quand elle passe on dit que c’est un beau mirage,

O belle, pourquoi donc vis-tu dans les romans ?


Peut-être que ton âme encor se croit trop frêle

Et que la couche seule assez comble tes yeux ?

Alors livre-toi donc à tes jeux amoureux

Et vole ta jeunesse, ô ma blanche hirondelle !