Les corbeaux
O corbeaux, freux, corneilles noires,
Chacun de vos longs cris rouillés
Emplit le cœur des mois mouillés
Du bel automne en ses victoires,
Car sur les champs et sur les bois
Le ciel n’est gris que pour vous plaire,
Quand l’animal, dans sa misère,
N’entend que vos sombres abois.
Pour vous, mon cœur, présent ultime,
S’offre, tenté par vos appels,
Emmenez-le pendant les gels,
Corneilles, freux, corbeaux du crime!