Marlène

Es-tu blonde, es-tu brune ? Oui mais ton nom Marlène,

M’en rappelait une autre à la sublime voix

Qui dans des temps troublés ne voulut pas de choix

Pour sublimer enfin tant l’amour que la haine,


Eveiller l’incrédule et ravir l’ignorant,

Dans le froid et le noir elle fut la lanterne

Qui réchauffait le cœur des gens de la caserne

Pour éloigner la guerre et c’était un instant


Où le soldat pleurait du fond de sa rudesse.

Mais alors que la mort abolissait l’espoir,

Juste avant la défaite on ne voulut te voir,

Fit cesser ta chanson, cette grande caresse.


Et toujours aujourd’hui reste ton souvenir,

Ton harmonie encor malgré le temps qui passe

Fait vibrer toute l’âme en sa plainte vivace

Lorsque le disque tourne et tourne sans faillir.