Novembre dompté
L’automne et ses couleurs comme un charme d’adieu :
Dans l’oublieux novembre en dernier qui flamboie
Chaque lampe s’éteint par la main du bon Dieu,
C’est le moment bientôt pour le grand feu de joie :
Elever la lumière et recréer l’espoir,
Brûlant ce que j’aimais comme on se purifie,
Pour un nouveau présent par-delà l’hiver noir
Car pour mieux me survivre il faut que je défie.
Mon cœur ne laisse place à l’orgueilleux hiver
Que lorsque dans le calme il savoure confiance
Pour que ce long passage éloigne le désert
Car ce n’est que de moi que vient toute conscience.