Octobre

Octobre qui s’avance emporte mon espoir

Dans le tourbillon mou de ses feuilles volantes,

Quand le matin furtif cède la place au soir.

Dans la pâle lumière un peu d’idées errantes


Se perdent en complainte auprès du vent rageur,

La furieuse pluie efface la mémoire

Et toute ultime trace en mon ancien bonheur,

Mais l’automne présent ne serait que déboire ?


Non, tu sais m’enchanter, ô ma triste saison

Car la mort apparente est comme une caresse

Qui sait ravir mon âme en sa triste chanson

Afin d’offrir encor un peu de sa paresse.