Passage

Funèbre parfum d’une rose

A la boutonnière du temps,

Et tout un cortège d’instants

Figés, que nul chagrin n’arrose.


Aucune fleur sur le cercueil

Car c’est l’automne qu’on enterre

Et dans le vaste cimetière

Les mois trépassés sont en deuil.


Oui, mais cette feuille jaunie

Tombée en vestige éternel

Ne cache le cœur immortel

De chaque saison démunie.