Sinfonia corsa
Au cœur de l’île verte aux montagnes altières
L’air si pur et la vie étirent leur douceur,
Lorsque chaque enfant joue au gré de sa candeur,
Dans le petit village où bercent les chaumières.
Le coucher de soleil y met tant de lumières
Que la nuit vibre encor d’une ultime chaleur
Quand les chants immortels des grands Maures sans peur
Perdent très lentement leurs unissons dernières.
Mais une bombe folle ajoute un charme bleu
Puis l’étincelle d’or embrase comme un jeu
Ce qui reste de paix et subsiste de l’âme.
Leur cervelle débile aveugle ton regard,
Corse, villes d’amour, mais n’est-il pas trop tard?
Sauras-tu leur renaître, ô forte et tendre femme?