Tous les chemins...

Chaque chemin mène à ma Muse

Car le poète est un enfant

Qui voit la vie et qui s’amuse

A la coucher sur papier blanc.


Soleil et lune, ses complices

Offrent leur calme souverain

Pour contempler mille délices,

Et cela, du soir au matin.


Avant de grignoter son rêve

Notre poète heureux s’endort

Tout en sachant que de sa sève

C’est ce qui craint le moins la mort.