Destins

Leur œil triste me faisait signe,

Zèbres du zoo bien incongrus

Dans leur parure tout en ligne

Sous nos climats souvent trop crus.


Votre univers en cabrioles

Masque l’absence du soleil,

Plus de savane, gaudrioles,

Chaque jour semble trop pareil.


Et dans ces toujours sombres cages,

Pourquoi n’y met-on pas d’humains ?

Regards blafards du fond des âges,

Stupidité de nos destins.