Fin de nuit

Dehors il pleut, larmes d’enfant

Sur le cœur mouillé de la vie,

Les nuages au firmament

Cachent la lune qui s’oublie.


Sur les pages de l’écrivain

S’agitent autant de nuits blanches,

Et l’heure indue au ciel chagrin

De l’arbre noir vole les branches.


Puis des volets le carillon

Signe l’angoisse au vent qui rôde,

Mais bientôt l’aube vermillon

De ces chimères clôt l’exode.