L'Absence

Les sols que tes pieds ont foulés

Ne sont plus que cendre.

Evanouis les défilés

Lassés de t’attendre.


Au loin les nuits de l’avenir

Referment leur porte :

Souffrance ainsi qu’un souvenir,

Le diable m’emporte !


Mais l’esprit ressurgit en moi,

Reflet d’abondance,

Les pétales semés par toi

Germent d’espérance.


Les cœurs que tes mains ont cueillis

N’oublieront nos âmes,

Et ces chagrins ensevelis

Vacillants, s’enflamment !


Mon amour berce dans le noir

Un ultime songe,

Et ta tendresse fait surseoir

Le temps qui nous ronge…

Vers variable : 8, 5