L'espoir

Excusez-moi donc : je rêvais

A mon oasis toujours verte,

Le havre sans douleur ni perte :

Dans son calme je m’élevais.


Excusez-moi donc : j’imagine

La beauté d’un nouveau bonheur

Qui saurait purifier mon cœur

Dans la compassion divine.


Excusez-moi : je rêve encor,

Je suis hélas incorrigible,

Seul l’espoir m’est intelligible,

Encensé quand l’âme s’endort.