Matin de printemps
Comme un oiseau sur une branche,
Bercée au vent de doux bonheurs,
La paix en sa volute blanche
Déroule l’âme des couleurs.
Et les bourgeons gorgés de sève
Frémissent au nouveau printemps,
L’espoir insensé de mon rêve
Ouvre sa voie et je l’entends.
Tant de verdure et mélodies,
Ce printemps, ce n’est que d’amour,
Les souveraines harmonies
Dès le pâle lever du jour.
Tous les oiseaux se réunissent,
Trilles lustrales, long solo,
Les bords très fins du ciel rougissent
Et je m’évade en mon îlot.