Méditation
Etre lézard contre la pierre,
Absorber les grains de soleil,
Les yeux fermés dans la lumière
Attendre un improbable éveil.
Des arabesques se déroulent
Au vent léger du printemps frais,
Immobiles comme les foules
En autant d’invisibles rais.
Puis quand se couvrent les nuages
Mon esprit vogue au creux du corps,
Abandonnant les doux voyages
Où ne sont ni vivants ni morts.