Mirages
Mon prénom feule comme un grincement de porte
Ouverte sur un rêve, un nouvel horizon.
Offerte à l’infini, je n’ai plus de maison,
Presque dépossédée au vent qui me déporte.
Telle une longue plume aborde enfin l’ailleurs,
Dans un vieux souvenir, murmure, je lévite,
La musique s’arrête alors que je gravite
Autour du tabernacle où les mondes meilleurs
Contiennent le futur dans ses cent mille germes,
Mais mon espoir avide occupe le présent,
Toute ma conscience au sublime moment
Avant que sans un son les mirages se ferment.