Ces jours-là
Quand l’automne s’embrume
Dans le cœur d’un enfant
Mon souvenir s’enrhume
Et soudain se défend :
La cour était trop grise
Et le chemin si long,
Ce temps qui s’éternise;
Une année, à quoi bon ?
Perdre le souffle en route,
Mon enfance passa
Mais après pas de doute
L’innocence dura.
L’école est démolie,
Vieille prison d’espoir,
Il ne reste, folie,
Aucun signe au miroir.