Eté

Le ciel est bleu comme un mensonge,

Et les rêves évanouis

Dans ce bel été qui me plonge

En tant de charmes inouïs.


Sur la colline une pelisse

Découvre l’or de l’horizon,

Et le soleil dans mes yeux glisse

Trop de candeur d’une saison.


Puis la chaleur tremble, débile,

La chamade des champs de blé,

Pour capturer l’instant fragile,

Pendule d’ombre révélé.