Esclaves des mots

Te souviens-tu de ce poème

Aux mots fragiles comme fleur,

Le temps alors ne fut le même,

Furtive coque du bonheur.


Quand les paroles s’abandonnent

Nous sommes esclaves des mots

Et ces souvenirs tourbillonnent

Ainsi que des espoirs jumeaux.


Enfin les syllabes s’espacent,

Sonores voiles superflus,

Nos deux regards l’un l’autre effacent

Dans la quête des absolus.