Quand l'heure sonne

Quand l’heure sonne au carillon de l’âme

Un souvenir berce l’enfant qui dort :

Ardent, fugace, un rêve flotte encor,

Nuée au ciel d’autre soleil s’enflamme !


Danse l’étoile à l’ombre de tes yeux,

Le grand bonheur dont tu fus l’architecte,

Hormis la joie, il n’est rien qui n’en reste,

Encor troublé, cet éveil merveilleux !


Un souffle chante et conte nos jeunesses,

Roule l’horloge en ce nouveau printemps,

Elle s’arrête… et dans mon cœur j’entends

Sourire, amie, éternelles ivresses !


O l’heure passe et ce sera demain;

Naîtrons-nous donc encor à la lumière ?

Nos sens liés dans l’intime prière

Entendront-ils le cri du parchemin ?

Acrostiche : Quand l’heure sonne