Désespoir

Tu ne peux voir ce qu’on ne sait pas dire,

Les sons muets que nul ne peut danser :

Seuls certains mots, le cœur doit les écrire,

Aux essentiels toujours y peut penser.


De ton silence endort une faiblesse

Ou forge-la, poésie, écrits vains

Quand se côtoie absurde ou bien sagesse;

Ode à la vie, espoirs qu’on veut devins…


Tu peux parler maintenant qu’on t’écoute !

Mais chaque étoile arraisonne la nuit

Et d’un chagrin profond perlé de doute,

La bouche close un désespoir s’enfuit.