Je n'ai pas su le dire

Je n’ai pas su le dire aux pleurs du firmament

Et laisser déployer cette immense corolle,

Ni les parfums des mots, ni la douce parole :

Adieu l’unique objet de mon ressentiment !


Il faut se confirmer dans un nouveau baptême,

Pardonner, mais qui donc en bercera l’espoir?

Admettre l’existence en chœur jusqu’au grand soir,

Se défaire de crainte et dire : “je vous aime”.


Subite ainsi qu’un fleuve on en perdrait le cours,

Ultime fil d’un songe et refuge de l’âme

La confiance cherchée arraisonne sa trame,

Elle écoute le rythme et le cadran des jours.


Dis-moi ton innocence et le courage d’être

Intime et bienheureux, savoir donner du sien,

Ravis mon cœur noué, réchauffes-en le bien

Et d’un souffle subtil aide-moi pour renaître.

Acrostiche : Je n’ai pas su le dire