Pourquoi rêver

Pourquoi rêver tant de faux rêves,

Pourquoi me dire adieu soudain ?

De lentes litanies m’enlèvent

Au souvenir qui fut le mien.


Je marche, nue et somnambule

Vers l’abîme, vers la douleur…

A la flamme éteinte me brûle :

Fanés pétales de ta fleur…


Adieu, pourquoi m’as-tu laissée

Souffrir un jour, deux, au soleil

Moribond de prose lassée…

Il n’est que la nuit sans éveil !