Songe
Tes mains n’ont pas bercé mon âme,
Tes yeux n’ont pas vu mon regard,
Tu n’en sus rien, c’était ton drame
Et maintenant c’est bien trop tard.
Cette absence qui m’a frustrée
Comme un naufrage à l’abandon :
Le cœur tait sa chanson lustrée
Au voile d’immense pardon.
Adieu dans un sens ou dans l’autre;
Oublier ce songe à jamais :
Cette musique ne fut nôtre
Que pour demeure où je dormais.