Ton cœur

Ton cœur qui désespère

Et recherche l’amour

Va crier sa misère

Sur les toits du faubourg.


Au silence débile

Le tumulte d’aimer

Rend sourde la grand’ville

A force d’espérer.


Ton cœur qui berce un rêve

Roule comme on s’enfuit

Pour le lac de Genève

En attendant la nuit.


Une fausse romance

En ses mots germinaux

Dit ton cœur en partance

Aux arrêts terminaux.


Ton cœur s’illusionne,

Se déchire à longs cris

Quand l’image abandonne

Le sens de tes écrits.


L’oiseau qui ne s’envole :

Ton âme, ta douleur,

Et si ton cœur s’affole

J’en calmerai le pleur…