Je ne sais plus

Je ne sais plus rire ou rêver,

Et ce doux piano qui m’apaise

Ne parle que pour enlever

Espérance en sa froide braise.


Secret d’enfant au vent s’en va

Ailleurs bercer sa mélodie,

Il était l’âme où se leva

Supplicié, l’oubli de vie.


Puits d’un cœur qui devrait mourir

Lente mélancolie assiège

Un refuge où le souvenir

Se bercera d’un sacrilège.

Acrostiche : Je ne sais plus