Sur le stade d'aimer
Sur le grand stade de mon cœur
Une ombre: peux-tu me séduire ?
Riche d’un songe au vent vainqueur
L’as-tu laissé vers moi conduire
Envie où nous nous réjouirons ?
Sensation vive, aérienne
Ta lèvre a dit : nous unirons
Ardence et calme, et seras mienne.
De nos désirs je dis l’émoi
Entre les mots, rime berceuse
D’image bleue en toi pour moi.
Ainsi par cœur se lit l’heureuse
Illiade au souffle de Dieu
Miraculé d’heures vécues,
Et même si d’un fol adieu
Riront larmes au temps vaincues.
Acrostiche : Sur le stade d’aimer