Céleste

Seul où l’horloge s’abandonne

Passait un songe qui résonne

En ses accords volés aux Dieux,

Noués à l’âme, mélodieux.

Triste pourtant le refrain vibre

Ecrit, sur le ciel, comme un livre;

L’obscurité conquiert le cœur,

Etreint d’un murmure berceur

Sans clarté pâle, sans étoile…

Tracer la nuit sous son grand voile

Et combler l’ombre des saisons,

L’écho du temps, brefs horizons,

Lance l’appel où le silence

Elève cette ode à l’absence.