Fin d'été, nonchalance

Fin d’été : nonchalance

Illumine, s’élance,

Née au cœur frémissant

Dans l’ombre au vent puissant

Elève cet automne…

Ton pas s’en va, résonne

En mémoire : pastels

Nus tracent leurs rappels

Où les drôles feuillages

Naissent en tatouages…

Ce sont mots et chansons,

Haleines que berçons

A la rive, l’orée…

Le bouleau : mort dorée,

Ambrée aux cris des geais.

Nu, tu dévisageais

Ce que l’âme imagine

Et l’automne assassine.

Acrostiche : Fin d’été, nonchalance