Toi qu'on nomme...

Toi qu’on nomme le rêve éternel, sous serment

Oseras-tu promettre aux lèvres sans visage

Illusion, romance, ou devrai-je vraiment

Quitter cet univers en autre paysage ?


Un jour sur le chemin quand l’ombre disparaît

O tu pourras chanter pour que nul ne l’entende

Notes d’un souvenir dont s’efface le trait,

Nouvelle nuit plus douce et berceau de légende.


Offriras-tu ton cœur ? Le mien se fanera

Muet dorénavant comme fleur qui s’étiole

Misérable, immobile au ciel qui cherchera

Envolés clair pétale, étamine, pétiole.

Acrostiche : Toi qu’on nomme…