Au-delà

Mourir, c’est comme vivre et traverser l’espace

Organisé des mots, des sens, du temps qui passe…

Une pâleur diaphane, un songe sans couleur

Rassemble la lumière où s’éteint la douleur

Inutile au moment d’atteindre l’autre rive.

Rire sans lèvres, voix, pensée infinitive,

Création nouvelle, enfanter l’oublié

Eden immaculé que la vie a lié.

Sourire sans visage, en une paix profonde

Tenir dans son esprit chaque planète ronde,

Berceaux d’autres départs vers la force des Dieux;

Exister sans matière, et voir enfin sans yeux…

Alors, vivre, mourir, c’est sans plus importance :

Un ciel en chasse un autre en débris d’existence.

Acrostiche : Mourir c’est beau