Aube d'un poème

Alors pensé, crée, vivant à peine en germe,

Un souffle qui foudroie ou qui ravit le cœur

Berce dans son allure inconnue un bonheur,

Evanescent peut-être ou qui n’a pas de terme…


Dans les premiers instants si fragile, charmé

Un au-delà s’approche et dicte à la pensée

Née au céleste monde une vie insensée,

Parce que chaque phrase est un mot désarmé,


Osant à peine dire aux autres qui l’entourent

Espérance secrète, essence d’univers,

Mettant les mots à vif sous la bise d’hivers…

Et l’aube d’un poème où les songes accourent…

Acrostiche : Aube d’un poème