L'hiver déjà

Le ciel est triste et bas comme une chanson grise,

Hurlée, ultime note, et s’effondre, et se brise

Insensée aux accents des cimes, sapins noirs…

Voici l’ombre du temps, voilà les désespoirs!

En tourbillon feuillage étouffe son murmure,

Rêve d’arbre gelé, droit dans la sépulture

Du vent qui se déchire et cogne sur les cieux…

Entends-tu le rôdeur au visage sans yeux

Jeter au loin l’erreur, déraisons et silences?

Au seuil du précipice enfermer nos démences ?

Acrostiche : L’hiver déjà