Le sable, la vie

Le sable qu’on a ramassé

Etait de la cendre d’étoile :

Serti, le monde se dévoile,

Aspire le vent du passé.


Berçant le cœur d’anciennes dunes

Légendes chantent leurs versants

Eternels aux songes brisants…

Là-bas pâles tournent deux lunes.


Attendre l’infini désert,

Vertige où le cœur se repose

Ivre d’aimer en chaque chose

Emporté, le sable disert.

Acrostiche : Le sable, la vie