Lever d'un jour

Là-bas sur l’océan s’élèvent les prières

En magiques senteurs qui réveillent les cieux,

Vers un monde plus beau chatoyant de lumières :

Eternelle la vague au berceau silencieux

Roule sur le visage et le corps des déesses.


Dans le sable le flot perd un rire innocent.

Une aile lui répond, et ses plumes caressent

Naissance de ce jour, en murmurent l’accent…


Je serai près de toi lorsque le chant bohème,

Offert à l’aube aura retenti ses embruns :

Un songe nous enlace, un mystère que j’aime

Rejoindra le flot vert strié de reflets bruns.

Acrostiche : Lever d’un jour