Une vierge
Une vierge a rêvé que l’onde du ruisseau
Naissait de sa poitrine aux tendres vallonnages
Et berçait l’univers entre ses bras-cerceau…
Virevoltant, son pas sur les verts pâturages.
Insensée, elle oublie une nuit de vent frais
En d’autres guérisons les blessures célestes;
Réveille chaque étoile en bijoux de coffrets,
Guidée où l’ombre douce intimide les restes
Eteints de Dame Lune épinglée en croissant :
Murmurant sur sa berge un ruisseau se prépare,
Offrant à l’herbe folle un chant plus insistant;
Imaginaire un rêve au corsage bizarre.
Acrostiche : Une vierge, moi